PORTRAIT : Bruno Degert

Tout faire pour que sa passion de la glisse fasse partie intégrante de son mode de vie. Bien des pratiquants en rêve. Quoi de plus frustrant pour un amoureux de la glisse en montagne ou sur l’océan de bosser sur Paris toute l’année ou – quand bien même – de manquer une bonne session pour cause de réunion avec le patron ? Dans notre société, la raison l’emporte toujours sur les loisirs mais certains n’ont pas hésité à combiner les deux. Choisir un job en fonction de sa passion, Bruno Degert l’a fait. Portrait.

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BRUNO1Trentenaire et natif de Bayonne, Bruno découvre le surf à l’âge de treize ans grâce aux copains devenant ainsi le premier surfeur de sa famille, plutôt habituée jusque là au rugby et à la pelote basque.  A partir de ce moment là, il fera de la pratique du surf, un essentiel à sa vie au point d’avoir des sponsors comme  ION essentials, Picture, Pull-in, le shapeur Eric Rougé/Fatlines surfboards pour ne citer qu’eux (…)  et de concilier son job avec cette passion.

A la recherche d’un métier actif, constructif et tourné vers les autres Bruno deviendra donc kinésithérapeute. Il saura même lier son activité professionelle et son hobby telle une évidence. “Le lien entre surf et le fait d’être kiné est flagrant : devoir apprendre à gérer son corps lorsqu’il est mis dans une situation difficile. Que ce soit lors d’une blessure ou sur une vague, les réactions du corps sont modifiées et nous devons trouver les clefs afin d’améliorer nos performances”. confie-t-il.

Un atout physique donc, mais pas que :  certes la kiné semble offrir les outils thérapeutiques nécessaires pour améliorer les performances d’équilibre, musculaires et proprioceptives du surfer mais il a également un atout psychique : “je peux vraiment apporter quelque chose aux gens, qu’ils soient surfeurs ou non, et créer un vrai lien avec eux. En plus, la pratique change les idées et permet de repartir sur de bonnes bases pour le reste de la journée.”

Il assure ne pas aller surfer entre deux patients mais conserve tant que possible une pause à mi-journée pour une petite session, si possible avec les potes. “Mon métier et mes patients passent évidemment au premier plan – sauf le week-end peut-être…-  ça me fait donc rater un paquet de très bonnes sessions, mais ça rend les week-ends encore meilleurs.”

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Dépendant, répondant à un besoin constant qu’il décrit de physique et psychique. Bruno admets que beaucoup de choses de son quotidien tournent autour du surf : les horaires de boulot, les destinations de voyages, le look vestimentaires, la taille de la voiture jusqu’au mode de pensées… Jeune père de famille, il reconnaît volontiers que l’arrivée d’un bébé a bel et bien changé son univers mais la première chose qu’il fait au réveil, reste de regarder la direction du vent…

Celui qui avait hésité à être instituteur semble donc avoir fait le bon choix, menant la vie idéale même s’il rêve en douce à des conditions de surf quotidiennes parfaites  sur son spot fétiche : les Corsaires à Anglet.

Il reste cependant lucide et  se rend compte du facteur chance qu’il a eu de naître dans cette jolie région et d’avoir pu réalisé ses projets et respecte beaucoup les personnes qui – faute de travail – ont du partir ailleurs, parfois loin de leur passion…

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Salutations de la part de Bruno, à la famille, aux amis et aux collègues du cabiné Kiné Jorlis à Anglet. “SUA!”

Remerciement aux sponsors : ION essentials, PICTURE organic clthg, Pull-in, Eric Rougé/Fatlines surfboards, Hurricane, Mundaka Optic, Vestal, CMYK shoes, EQ, On Earz, Greenfix

 

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